Prends, lis
Prends, lis
Catholique
Spiritualité
Histoire du christianisme
Vie des Saints
La revue Prends, lis a pour mission de faire découvrir l’histoire de l’Eglise et les chefs-d’œuvre de la spiritualité catholique et la vie des Saints.
La revue Prends, lis a pour mission de faire découvrir l’histoire du christianisme, les chefs-d’œuvre de la spiritualité catholique, la vie des Saints et leurs écrits.
-
L’hymne de sainte Cassienne
Dans la tradition liturgique orientale, on appelle ‘tropaire’ (tropárion) une hymne liturgique se signalant par sa brièveté: une strophe unique. Cette strophe peut éventuellement servir de refrain à une composition plus vaste, ou être associée à d’autres strophes similaires dans une série formant ce qu’on appelle un ‘canon’.
Parmi les nombreuses hymnes brèves de la tradition byzantine, arrêtons-nous sur celle que l’on désigne habituellement comme «le tropaire de Cassienne». Sainte Cassienne fut abbesse d’un monastère de religieuses, à Constantinople, au neuvième siècle. En particulier, elle se fit connaître comme poétesse et hymnographe; elle est en outre la seule femme dont plusieurs compositions ont été intégrées à la liturgie de l’Église en Orient.
-
Le signe de croix
Dans La Mort des persécuteurs (chap. 44 ; Migne, PL 6, 261), le grand orateur chrétien Lactance écrit que l’empereur «Constantin fut averti en songe de représenter sur les boucliers de ses soldats le signe céleste de Dieu (cœleste signum Dei), et d’engager ensuite le combat. Il fit ce qu’on lui avait commandé, et apposa sur les boucliers la marque du Christ avec la lettre X traversée d’un trait qui s’arrondit dans sa partie supérieure (tranversa X littera, summo capite circumflexo). Armées de ce signe, ses troupes se préparèrent à combattre» et remportèrent la bataille décisive près du pont Milvius, à l’extérieur de Rome.
-
Le pressoir mystique
et la fontaine de vieDès l’époque paléochrétienne, encouragés par l’enseignement des premiers pères de l’Église, les chrétiens ornent leurs baptistères de grappes de raisins. Ce symbole évoque, au jour du baptême, la rédemption du catéchumène dans le «bain mystique» qu’est le don du Sang de Jésus sur la Croix. Le symbole primitif de la vigne se déploie à travers tout l’art chrétien et donnera naissance au thème iconographique du pressoir, cet instrument viticole servant à broyer les raisins pour en extraire le jus le plus pur en vue de la fabrication du vin.
-
L’homme a dans lui-même le sens intime de l’existence de Dieu
Premièrement. Je trouve au-dedans de moi-même la lumière naturelle, qui, selon l’expression du Roi-prophète, est comme un rayon de la face de Dieu (Ps. 4,7). Cette divine lumière nous découvre ce qui est bon, et quel est le souverain Bien de qui procède tout autre bien. À cette lumière est jointe une inclination naturelle qui nous porte à ce qui est conforme à la raison et à la règle de toute justice, laquelle n’est autre que Dieu. Nous sommes donc inclinés par notre nature même à aimer Dieu, à le vénérer, à lui obéir, et lorsque nos péchés n’étouffent pas cette étincelle, lorsqu’ils n’obscurcissent pas les splendeurs de cette lumière, des lueurs, semblables à celle de l’éclair, nous découvrent qu’il y a un Dieu, et font tressaillir notre coeur d’allégresse.
Deuxièmement. Je découvre encore en moi une agréable variété de puissances et de sens intérieurs et extérieurs, d’os, de veines, d’artères, et d’autres parties, dont le corps est composé avec tant d’ordre, de justesse et de proportion, qu’elles proclament bien haut que ce n’est point le hasard qui les a produites...
-
Pourquoi devons-nous tous communier fréquemment?
Saint Thomas, Docteur de la sainte Eglise nous assure que dans l’Eglise primitive la ferveur des fidèles était grande lorsque tous les chrétiens de n’importe quelle condition, mariés ou non, séculiers ou ecclésiastiques communiaient chaque jour. Cela apparaît manifestement dans le Livre divin des Actes des Apôtres, écrit par saint Luc quand il est dit qu’à Jérusalem «les chrétiens étaient persévérants dans la fraction du Pain» c’est-à-dire dans la réception de la Sainte Communion.
-
Vie de sainte Catherine
Catherine, fille du roi Coste, fut instruite dès son enfance dans tous les arts libéraux. Lorsque l’empereur Maxence convoqua à Alexandrie tous les habitants de la province, riches et pauvres, pour sacrifier aux idoles. Catherine, qui avait alors dix-huit ans, et qui était restée seule dans son palais avec de nombreux serviteurs, entendit un jour un grand bruit mêlé de chants et de gémissements. Elle demanda d’où cela provenait; et quand elle le sut, prenant avec elle quelques serviteurs et se munissant du signe de la croix, elle se rendit sur la place, où elle vit de nombreux chrétiens qui, par peur de la mort, se laissaient conduire aux temples pour y sacrifier.
-
Histoire du christianisme
Le cinquième siècleCombien tout a changé en l’espace d’un siècle ! Cruellement martyrisés encore dans les premières années du quatrième siècle, les chrétiens pouvaient, cent ans plus tard, regarder l’avenir terrestre avec confiance et voir dans le puissant Empire romain le soutien de la religion, officiellement adoptée sous le règne de Théodose le Grand. Après sa mort, en 395, l’Empire, encore unifié sous sa houlette, fut définitivement partagé entre ses fils et leurs successeurs: Arcadius reçut l’Orient, et Honorius l’Occident.
-
Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu
«Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu.» Il faut rendre à chacun ce qui lui revient. Voilà une parole vraiment pleine de sagesse et de science célestes. Car elle nous enseigne qu’il y a deux sortes de pouvoir, l’un terrestre et humain, l’autre céleste et divin... Elle nous apprend que nous sommes ainsi tenus à une double obéissance, l’une aux lois humaines et l’autre aux lois divines... Il nous faut payer à César la pièce portant l’effigie et l’inscription de César, à Dieu ce qui a reçu le sceau de l’image et de la ressemblance divines: «La lumière de ton visage a laissé sur nous ton empreinte, Seigneur» (Ps 4,7).
-
Le mystère du mariage
Par le sacrement de mariage, le baptisé est voué à Dieu par une nouvelle consécration, complément de celle du baptême. Est consacré dans ce sacrement et uni au Christ, tout ce qui, par le consentement matrimonial, devient état de vie et prend une valeur vitale, en d’autres termes, c’est la vie conjugale et la dignité de parents. Le Christ est, dans le plan surnaturel, l’Epoux de l’Eglise, et en même temps, il est père et lui engendre des enfants à la vie spirituelle par sa grâce.
-
La pratique de l'amour envers Jésus-Christ
Nous de vons faire nôtres ces sentiments et placer en Dieu seul notre confiance, si nous voulons nous sauver et nous maintenir dans la grâce de Dieu jusqu'à la mort. L'orgueilleux se fie à ses propres forces et c'est pourquoi il tombe; l'humble, au contraire, parce qu'il met en Dieu seul sa confiance, peut être assailli des tentations les plus violentes, il tient bon et ne tombe pas, ne cessant de répéter: «Je puis tout en celui qui me fortifie.» (Phil. IV, 13).
-
Je suis avec vous, et nul ne tiendra contre vous
Les premières hymnes chrétiennes en langue grecque remontent au troisième siècle, mais le genre connut un premier âge d’or avec le kontákion à partir du cinquième siècle. Ce genre littéraire, originaire de Syrie, est illustré, en particulier, par l’hymne acathiste au tournant du sixième siècle et, à la même époque, par l’abondante production du prince des hymnographes byzantins, Romanos le Mélode.