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Prends, lis  numéro 7

L'apostolat de la souffrance

Les litanies du saint Nom de Jésus

"Un Nom au-dessus de tout nom"

Dans la quatrième livraison de Prends, lis, nous rappelions que, parmi les litanies officiellement approuvées pour la récitation publique, celles du saint Nom de Jésus ont été accordées à toute l’Église par le pape Léon XIII en 1886; la récitation privée, elle, était permise depuis 1585, en vertu d’un décret du pape Sixte-Quint, lui-même issu de l’Ordre franciscain, grand promoteur de la dévotion au Nom de Jésus...

Petite histoire du christianisme

Le septième siècle

Depuis Constantinople, Justinien était parvenu à reprendre pied dans les anciens territoires de l’Empire d’Occident (Italie, Afrique du Nord et côte méditerranéenne de la péninsule ibérique), mais le rêve d’une reconstitution de la Romanitas allait faire long feu: à un siècle de là, il n’en serait plus question et l’on serait entré de plain-pied dans une nouvelle période de l’Histoire, où de nouveaux équilibres allaient devoir être trouvés. Entre Orient et Occident, le fossé culturel ne cesse de se creuser. Tous les aspects de la culture et de la société portent la marque de cet éloignement, qu’il s’agisse de l’organisation du territoire, des formes de la vie monastique et spirituelle, de la culture lettrée et, plus généralement, de toute la vie des hommes...

L’Ordre de saint François

Brève histoire de la famille franciscaine

Saint François d’Assise (ca 1182-1226) initie le mouvement qui porte son nom dans les premières années du treizième siècle, l’enracinant dans les vertus d’humilité, de renoncement et de pauvreté. La pauvreté, en particulier, est comme le charisme distinctif de l’Ordre de saint François, porté par ce que l’on peut appeler une mystique de la pauvreté en vue du Royaume. C’est au point, dit-on, que le Saint éprouve honte et confusion s’il vient à rencontrer un homme plus démuni encore que lui. À ses yeux, en effet, l’argent participe à la nature du mal: si seulement l’argent n’était qu’une chose vile! mais non, pour saint François, l’argent a partie liée avec le diable lui-même...

Le mystère du mariage

Un fleuve de faveurs célestes, coulant de l’autel où ils se sont juré fidélité, inondera toute leur vie conjugale

Par le sacrement de mariage, le baptisé est voué à Dieu par une nouvelle consécration, complément de celle du baptême. Est consacré dans ce sacrement et uni au Christ, tout ce qui, par le consentement matrimonial, devient état de vie et prend une valeur vitale, en d’autres termes, c’est la vie conjugale et la dignité de parents. Le Christ est, dans le plan surnaturel, l’Epoux de l’Eglise, et en même temps, il est père et lui engendre des enfants à la vie spirituelle par sa grâce...

La règle de saint Benoît

La règle de saint Benoît se présente sous la forme d’un petit livre divisé en 73 chapitres, précédés d’un Prologue. Certains de ces chapitres n’ont que quelques lignes, les plus longs ne dépassent pas quelques pages. Le style n’est pas celui d’un code législatif moderne: conseils spirituels et directives pratiques y sont entremêlés...

L’Apostolat de la souffrance

La souffrance, condition inévitable de l'homme sur la terre

Un saint homme a écrit ces mots dans un livre qu’on ne saurait trop méditer: «Portez vos pas où vous voudrez; disposez toutes choses comme vous l’entendrez; tournez-vous en quelque sens et de quelque manière qu’il vous plaira, vous ne parviendrez jamais à éviter la souffrance. Compagne inséparable de votre vie mortelle, elle vous suit partout avec une persistance infatigable. N’essayez pas de lui échapper par une fuite impétueuse et soudaine, vous ne sauriez vous réfugier nulle part sans porter la croix avec vous; elle fait partie de votre existence. Vous la portez dans vos membres, siège de toutes les douleurs, vous la portez dans votre âme, demeure ouverte à toutes les tribulations; elle est pour vous un hôte de toutes les heures, de tous les instants. La croix, c’est un autre vous-même» (Imitation de Jésus-Christ).

Sous le rapport de la souffrance votre histoire est plus ou moins celle de tous

Si ce tableau vous paraît exagéré, veuillez jeter un regard sur vous et autour de vous; recueillez vos souvenirs; prêtez l’oreille à vos propres gémissements; interrogez votre histoire et par contre-coup celle de bien d’autres; car sous le rapport de la douleur votre histoire est plus ou moins celle de tous. Nous supposons que vous êtes un simple chrétien vivant dans le monde. N’est-il pas vrai qu’il est bien peu de pages du journal de votre vie où ne figure, sous une forme où sous une autre, quelqu’une de ces expressions qui, à travers mille nuances diverses, signifient toutes une seule et même chose: souffrir?

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