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Prends, lis  numéro 8

La souffrance du chrétien

La pratique de l'amour envers Jésus-Christ

Saint Alphonse de Liguori

Nous devons faire nôtres ces sentiments et placer en Dieu seul notre confiance, si nous voulons nous sauver et nous maintenir dans la grâce de Dieu jusqu'à la mort. L'orgueilleux se fie à ses propres forces et c'est pourquoi il tombe; l'humble, au contraire, parce qu'il met en Dieu seul sa confiance, peut être assailli des tentations les plus violentes, il tient bon et ne tombe pas, ne cessant de répéter: «Je puis tout en celui qui me fortifie.» (Phil. IV, 13)...

Soyez parfaits

Les sept vertus principales

Le Christ lui-même, dans la sainte Écriture, nous engage sans détour à la perfection: Soyez donc, vous autres, parfaits, comme votre Père céleste est parfait (Mt 5, 48). L’injonction est présente également dès les premiers livres de la Bible: Soyez saints, parce que je suis saint, moi qui suis le Seigneur votre Dieu, lit-on ainsi dans le livre du Lévitique (19, 2; voir également 11, 44). Mais comment serons-nous saints, comment parviendrons- nous à la perfection?

Petite histoire du christianisme

Le huitième siècle

Dans le cours du huitième siècle, la fracture entre l’Occident et l’Orient ne se résorbe pas: le jeu des alliances rend délicates les relations diplomatiques entre les deux grandes puissances chrétiennes que sont l’Empire byzantin et le royaume des Francs; la Papauté s’efforce de garantir son indépendance par rapport au pouvoir temporel, et se tourne résolument vers les Carolingiens, seuls à même de lui offrir la protection dont elle a besoin. Malgré son ralentissement, la progression des musulmans et la menace des peuples païens pèse lourdement sur le destin du christianisme à l’Est comme à l’Ouest; et le monde byzantin est frappé de plein fouet par une crise théologique aux allures de guerre civile, qui n’a aucun équivalent en Europe occidentale...

L’Évangéliaire de Charlemagne

L’Évangéliaire de Charlemagne ou de Godescalc, d’après le nom du scribe qui en fut l’auteur ou le maître d’oeuvre, est une des réalisations les plus abouties de l’art carolingien. Le roi le fit réaliser pour commémorer la naissance et le baptême de son fils Pépin par le Pape à Rome, en 781...

L’Apostolat de la souffrance

La divine fécondité de la souffrance du chrétien

Comme il importe au but apostolique que nous nous proposons, de faire ressortir de plus en plus le prix des souffrances, nous croyons nécessaire de pénétrer plus avant dans la raison des choses, et de montrer par des preuves solides le caractère divin et par conséquent la divine fécondité de la souffrance du chrétien dans l'ordre du salut des âmes. Pour cela il est indispensable qu'avant tout nous établissions le caractère divin du chrétien lui-même en qui la souffrance réside.

Notre incorporation à Jésus-Christ

Plus que jamais du reste, en présence des dénégations impies de l'incrédulité moderne, il devient opportun d'insister sur la doctrine pour nous si glorieuse de notre incorporation à Jésus-Christ, c'est-à-dire de la déification de notre nature par Jésus-Christ. C'est pour cette double raison que nous en faisons le sujet du présent chapitre.

Ce sont les souffrances d'un Dieu

Il est de foi que le Verbe de Dieu en s'unissant hypostatiquement à la nature humaine a élevé cette nature à un état divin; ainsi nous pouvons dire en toute vérité du corps et de l'âme que le Fils de Dieu s'est personnellement unis: c'est le corps d'un Dieu, c'est l'âme d'un Dieu. Nous pouvons dire des fonctions sacrées de ce corps et des saintes opérations de cette âme, ce sont les actions, les opérations d'un Dieu. Enfin, s'il s'agit des douleurs de ce corps, des tribulations de cette âme, nous pouvons ajouter sans la moindre crainte d'erreur: ce sont les souffrances d'un Dieu.

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